Le Brésil, pays de tous les contrastes

« Il existe en réalité deux Brésils : il y a le Brésil des paillettes du Carnaval, de la croissance économique (7,5% en 20101), des cent-quarante-trois-mille millionnaires2, prétendant au Conseil de Sécurité de l’ONU, hôte de la Coupe du Monde de football 2014 et des Jeux Olympiques 2016. Et il y a le Brésil des favelas, des cinquante-trois millions de pauvres3, de la faim, de la corruption et de la violence endémique. »

[ Ricardo Montero –

Directeur social de l’ONG Un Toit pour Mon Pays au Brésil (mon maître de stage) ]

Avec un niveau de pauvreté inversement proportionnel à son taux de croissance économique, le Brésil est plus que jamais le pays de tous les contrastes.

Huitième pays au monde par son Produit Intérieur Brut (PIB) mais soixante-treizième par son niveau de développement humaine (IDH), le géant de l’Amérique latine affichait en 2009 un coefficient de Gini, qui mesure les différences de revenus, de 0,518 (sur une échelle de 0 à 1), classant le Brésil parmi les dix pays les plus inégalitaires du monde4. La seule ville de São Paulo compte 1636 favelas et recense 625 000 personnes vivant avec moins de 1,06$ par jour5

[La photo a été prise dans le quartier Morumbi de São Paulo ]


1/ http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/03/03/le-bresil-a-atteint-7-5-de-croissance-en-2010_1487959_3222.html
2/ Selon le Cap Gemini World Wealth Report (2009)
3/ http://www.alternatives-economiques.fr/l-heritage-social-de-lula_fr_art_946_50206.html
4/ Selon l’Institut Brésilien de Géographie et Statistiques (IBGE)
5/ Selon le Secrétariat Municipal au Logement (2008)

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